Définition

Content spinning

Pour que votre site gagne en visibilité et soit considéré comme pertinent du point de vue des moteurs de recherches, vos contenus ont un rôle prépondérant à jouer. Ainsi, vous devez perpétuellement actualiser et créer de nouveaux contenus, qui serviront également au maillage interne de votre site web. Si certains référenceurs passent du temps dans l’écriture des contenus, d’autres préfèrent recourir à des procédés pour obtenir des textes à grande échelle en un minimum de temps. Cette pratique est nommée : content spinning

Qu’est-ce que le content spinning?

Le content spinning ou encore master spin, est une technique visant à réécrire un contenu rédactionnel en plusieurs exemplaires tout en gardant le même sujet. Il inclut la déclinaison des différents termes et des différentes syntaxes par le biais des règles de vocabulaires (synonyme, champ lexical, antonyme, etc.).

L’objectif est de produire plusieurs versions textuelles à partir d’un seul texte, ce qui permet d’économiser le temps de rédaction. Il est ainsi possible pour le site d’avoir un rythme de publication régulière.

Même si le content spinning n’est pas lié au plagiat. Il est toutefois considéré en tant que pratique déloyale est relève des techniques de Black Hat SEO.

Quelles sont les limites du content spinning ?

En recourant au content spinning, vous prenez des risques pour votre site web. Certes, il sera approvisionné en textes et ce de manière très régulière. Néanmoins, la qualité ne sera jamais au rendez-vous. Il faut garder en tête qu’un texte doit apporter un degré d’utilité aux internautes. De ce fait, chaque contenu se doit d’être lisible aux yeux des visiteurs. Dans les fait, le content spinning peut vite devenir un calvaire de ce point de vue là. Beaucoup de textes spinnés se retrouvent dans l’impasse. À force de tourner les phrases dans tous les sens, le texte devient incompréhensible.

La surexploitation du master spin induit également à la pénalisation de Google vu qu’il est s’apparente au Black Hat SEO. Lancé depuis 2010, les algorithmes de Google veillent au grain sur l’infraction de ces guidelines. En termes de contrôle des projets éditoriaux, le responsable est l’algorithme Panda. Ce dernier est aussi intransigeant sur la qualité rédactionnelle que sur le duplicate content.